Demain ( en 2012), toutes les maisons construites répondront au label BBC (bâtiments basse consommation d’énergie).
Les maîtres d’ouvrage auront même au regard du législateur la responsabilité de cette réalisation. Ceci implique qu’ils devront être à même de garantir que l’ouvrage qu’ils ont fait construire réponde à ces normes. Celles-ci sont claires, il s’agit d’une consommation en KWEP/m²/an, facilement identifiable.
Cette norme implique des contrôles d’étanchéité à l’ air donc une maîtrise de la qualité de construction, de l’isolation (peu de ponts thermiques), et de la ventilation.
Le véritable problème posé est donc leur capacité à assumer cette responsabilité.
Les difficultés déjà existantes aujourd’hui pour les constructions, en terme de qualité de réalisation, sont patentes. Les structures ou organismes de contrôle neutres inexistants, et les maîtres d’ouvrages, s’ ils sont protégés partiellement par la loi n’ont pas d’autre recours que la voie judiciaire pour se faire entendre Pour ceux qui osent et qui en ont la capacité financière, mais les autres?
Moult médias en ont fait leurs “choux gras” ,durant des années, résolvant, il est vrai des problèmes ponctuels. Mais ils n’ont pas fait avancer la problématique de fond qui est la disproposition de connaissances entre les maîtres d’ouvrage et les professionnels du bâtiments.
Cependant, ne jetons pas la pierre, aux professionnels sérieux, qui représentent la majorité de ces corps de métier. Simplement constatons que la minorité des incompétents (escrocs ou incompétents involontaires) de la profession a jeté un discrédit dans l’inconscient collectif.
Alors que faire, pour un avenir qui se veut plus contraignant, à juste titre.
Deux vecteurs d’actions:
- l’information et l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour les candidats à la construction.
- La formation et la qualification (homme et entreprise) pour les véritables professionnels.